U.S. Department of Agriculture: Animal and Plant Health Inspection Service

 

Date of this Version

1-1-2021

Citation

Can. J. Zool. 99: 939–947 (2021)

doi:10.1139/cjz-2021-0085

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U.S. government work

Abstract

Fertility control among carnivores has been used to reduce depredations on livestock and wild neonates, population control, modify behavior, inhibit genetic introgression, and reduce human–wildlife conflicts. Although there is considerable knowledge on techniques to sterilize carnivores, there is little information concerning how the absence of gonadal hormones influences behavior, space use, and survival of wild canids. We examined territorial fidelity, home-range size and overlap, and survival of 179 surgically sterilized free-ranging canids (124 coyotes (Canis latrans Say, 1823), 55 coyote – red wolf (Canis rufus Audubon and Bachman, 1851) hybrids) with gonadal hormones present (tubal-ligated females (n = 70), vasectomized males (n = 73)) versus absent (spayed females (n = 22), neutered males (n = 14)). The absence of gonadal hormones did not influence annual home-range size and home-range overlap, territory fidelity, and annual survival rates. Additionally, no differences were detected across sexes and hormonal treatments in annual home-range size, percent home-range overlap, annual home-range residency rates, and annual survival rates. Methods of fertility control that do not keep gonadal organs intact may prove useful for management without concern for changes in behavior, mainly territoriality, space use, and survival.

La régulation de la fertilité chez les carnivores a été utilisée pour réduire la déprédation du bétail et des nouveaunés d’espèces sauvages, réguler des populations, modifier des comportements, prévenir l’introgression génétique et réduire les conflits entre animaux sauvages et humains. Si les connaissances sur les méthodes de stérilisation des carnivores sont considérables, celles sur l’influence de l’absence d’hormones sexuelles sur le comportement, l’utilisation de l’espace et la survie des canidés sauvages sont très limitées. Nous avons comparé la fidélité territoriale, la taille et le chevauchement des domaines vitaux et la survie de 179 canidés (124 coyotes (Canis latrans Say, 1823), 55 hybrides coyote – loup roux (Canis rufus Audubon et Bachman, 1851)) en liberté stérilisés de manière chirurgicale présentant des hormones sexuelles (femelles aux trompes ligaturées (n = 70), mâles vasectomisés (n = 73)) ou non (femelles châtrées (n = 22), mâles castrés (n = 14)). L’absence d’hormones sexuelles n’a pas eu d’influence sur la taille du domaine vital annuel et sur le chevauchement des domaines vitaux, la fidélité au territoire et les taux de survie annuelle. En outre, aucune différence n’a été relevée entre les sexes et les différents traitements hormonaux en ce qui concerne la taille du domaine vital annuelle, le pourcentage de chevauchement des domaines vitaux, la fréquence de résidence dans les domaines vitaux et les taux de survie annuelle. Les méthodes de régulation de la fertilité qui ne maintiennent pas intacts les organes sexuels pourraient s’avérer utiles pour la gestion sans entraîner de répercussions sur les comportements, en particulier la territorialité, l’utilisation de l’espace et la survie.

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