Modern Languages and Literatures, Department of

 

Date of this Version

September 1994

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Published in Revue francophone 9:2 (Automne 1994), 25-43. Copyright © 1994 Conseil International d'Études Francophones" (CIÉF). http://www.cief.info/publications.html
Used by permission.

Abstract

La surprise est la réaction la plus fréquente des critiques lorsqu'ils découvrent que la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy est la force créatrice derrière des films aussi différents que la Rue Cases-Nègres (1984) et A Dry White Season (Une saison blanche et sèche) (1989). Le ton et le style narratif sont si distincts dans les deux films que les liens existants entre eux restent difficiles à identifier. Pourtant, à l'examen des intrigues respectives des films, on remarque une nette affinité qui suggère que le deuxième film est analogue au premier. Ensemble, ils constituent un projet intégré sur l'éducation et la maturation dans le tumulte de l'oppression politique. Avant d'explorer les différences initiales, ainsi que les ressemblances éventuelles entre les deux, il faut noter que malgré l'attention que les films ont reçue dans les milieux critique et populaire, on a peu écrit sur Euzhan Palcy et son art. Bien que cet article ne se propose pas de fournir des renseignements biographiques sur Palcy, l'un des buts de cet exposé est de faire apprécier son oeuvre à sa juste valeur. Jusqu'à présent, une interprétation de ces deux films en tant qu' “oeuvre" cinématographique n'a pas été tentée. Meme les interviews avec Palcy elle-même mettent l'accent sur le côté distinctif de chaque film, soulignant la variété des sujets qu'elle aborde.

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