Natural Resources, School of

 

Date of this Version

2009

Citation

ARCTIC VOL. 62, NO. 3 (SEPTEMBER 2009) P. 295-300

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© The Arctic Institute of North America

Abstract

Climatological observations are available for Fairbanks, Interior Alaska, for up to 100 years. This is a unique data set for Alaska, insofar as it is of relatively high quality and without major breaks. Applying the best linear fit, we conclude that the mean annual temperature rose from -3.6°C to -2.2°C over the century, an increase of 1.4°C (compared to 0.8°C worldwide). This comparison clearly demonstrates the well-known amplification or temperature change for the polar regions. The observed temperature increase is neither uniform over the time period nor uniform throughout the course of a year. The winter, spring, and summer seasons showed a temperature increase, while autumn showed a slight decrease in temperature. For many activities, the frequencies of extremes are more important than the average values. For example, the frequency of very low temperatures (below -40°C, or -40°F) has decreased substantially, while the frequency of very high temperatures (above 26.7°C, or 80°F) increased only slightly. Finally, the length of the growing season increased substantially (by 45%) as a result of an earlier start in spring and a later first frost in autumn. Precipitation decreased for Fairbanks. This is a somewhat counter-intuitive result, as warmer air can hold more water vapor. The date of the establishment of the permanent snow cover in autumn showed little change; however, the melting of the snow cover now occurs earlier in the spring, a finding in agreement with the seasonal temperature trends. The records for wind, atmospheric pressure, humidity, and cloudiness are shorter, more broken, or of lower quality. The observed increase in cloudiness and the decreasing trend for atmospheric pressure in winter are related to more advection and warmer temperatures during this season.

Il existe des observations climatologiques pour Fairbanks, à l'intérieur de l'Alaska, échelonnées sur 100 ans. Cet ensemble de données est unique en Alaska en ce sens que les données sont de relativement grande qualité et qu'elles ne comportent pas d'interruptions majeures. Au moyen du meilleur appariement linéaire, nous concluons que la température moyenne annuelle s'est élevée de -3,6 °C à -2,2 °C au cours du siècle, ce qui représente une augmentation de 1,4 °C (compar- ativement à la moyenne mondiale de 0,8 °C). Cette comparaison montre clairement l'amplification ou le changement de température bien connu des régions polaires. L'augmentation de température qui a été observée n'est ni uniforme pendant la période visée ni uniforme au cours d'une même année. La température s'est en fait accrue pendant les saisons de l'hiver, du printemps et de l'été, tandis que la température a baissé quelque peu l'automne. Pour bien des activités, la fréquence des extrêmes est plus importante que les valeurs moyennes. Par exemple, la fréquence de températures très basses (en bas de -40 °C, ou -40 °F) a diminué considérablement, tandis que la fréquence de températures très élevées (au-dessus de 26,7 °C, ou 80 °F) n'a augmenté que légèrement. Et enfin, la longueur de la saison de croissance a augmenté considérablement (de 45 %) parce que le printemps commence plus tôt et que les premières gelées de l'automne se manifestent plus tard. Les précipitations ont diminué à Fairbanks. Ce résultat est un peu contre-intuitif car l'air plus chaud peut contenir plus de vapeur d'eau. La date de l'établissement de la couverture de neige permanente à l'automne a peu fluctué. Cependant, la fonte de la couverture de neige se produit maintenant plus tôt au printemps, observation qui cadre avec les tendances caractérisant les températures saison- nières. Les données relatives au vent, à la pression atmosphérique, à l'humidité et à l'ennuagement s'étendent sur une moins longue période, comportent plus d'interruptions ou sont de moins bonne qualité. L'augmentation d'ennuagement observée et la tendance de pression atmosphérique à la baisse l'hiver sont attribuables à une plus grande advection et à des températures plus chaudes pendant cette saison-là.

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