Natural Resources, School of

 

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2016

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Impacts of human hunting on spatial behavior of white-tailed deer (Odocoileus virginianus) by S.A. Marantz, J.A. Long, S.L. Webb, K.L. Gee, A.R. Little, S. Demarais. 9 pages, 6 figures, 2 tables. 2016.

Can. J. Zool. 94: 853–861 (2016)

dx.doi.org/10.1139/cjz-2016-0125

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RS-3357

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Abstract

Predators can influence populations through top-down effects, but most large predators have been extirpated from the range of white-tailed deer (Odocoileus virginianus (Zimmermann, 1780)). Hunters have filled this predatory role, but also can indirectly influence prey species. Indirect behavioral responses can include altered resource selection, space use, or movement. Herein, we developed a controlled study that contained both temporal and spatial risk levels to assess how deer behavior changes relative to temporal periods of risk. Total distance travelled and microrange area over 2-day periods were used to determine the general effects of hunting season on deer spatial behavior. Generally, distance travelled, microrange area, and exploratory behavior decreased during the course of the study, with the greatest decrease occurring during the active 16-day hunting period. Despite potential risk and disturbance from hunters, deer maintained site fidelity to previously established ranges and did not expand microrange areas. These data indicate that deer recognize threats from humans on the landscape and adapt behavioral strategies by minimizing movement and exhibiting high residency times in well-established ranges, factors known to influence harvest susceptibility. This information can be used to assess potential impacts from hunting for management purposes, but also to test the adaptive ability of animals to risk.

Si les prédateurs peuvent influencer des populations par l’entremise d’effets descendants, la plupart des grands prédateurs sont disparus de l’aire de répartition du cerf de Virginie (Odocoileus virginianus (Zimmermann, 1780)). Les chasseurs ont joué ce rôle de prédateur, mais peuvent également exercer une influence indirecte sur des espèces de proies. Les réactions comportementales indirectes peuvent comprendre la modification de la sélection des ressources, de l’utilisation de l’espace ou des déplacements. Nous avons conçu une étude contrôlée qui intègre des niveaux de risque tant temporel que spatial afin d’évaluer les changements de comportement des cerfs de Virginie par rapport aux périodes temporelles de risque. La distance totale parcourue et la superficie du microdomaine sur des périodes de deux jours ont été utilisées pour déterminer les effets généraux de la saison de la chasse sur le comportement spatial des cerfs. En général, la distance parcourue, la superficie du microdomaine et le comportement d’exploration ont diminué au fil de l’étude, la plus grande diminution ayant été observée durant la période de chasse active de 16 jours. Malgré le risque potentiel et les perturbations causées par les chasseurs, les cerfs maintenaient leur fidélité aux domaines déja` établis et n’élargissaient pas la superficie de leur microdomaine. Ces données indiquent que les cerfs de Virginie reconnaissent les menaces posées par les humains dans le paysage et adaptent leurs stratégies comportementales en minimisant leurs déplacements et en adoptant de longs temps de résidence dans des domaines bien établis, des facteurs connus pour influencer la probabilité d’être récoltés. Ces renseignements peuvent être utilisés pour évaluer les impacts potentiels de la chasse a` des fins de gestion, mais également pour vérifier la capacité d’adaptation au risque des animaux.

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