U.S. Department of Agriculture: Animal and Plant Health Inspection Service

 

Date of this Version

2011

Citation

Can. J. Zool. 89: 724–731 (2011); doi:10.1139/Z11-045

Abstract

Abstract: A consequence of the reduction and subsequent fragmentation of native habitats has been the loss or severe reduction of specialist predator populations from these altered ecosystems, resulting in a “release” of generalist predators. Demographic aspects of small-rodent populations, especially predator-driven density cycles, have been extensively studied. However, the majority of studies examining predator–prey dynamics have been conducted in relatively undisturbed ecosystems, while more limited data are available for regions that have been greatly modified by human settlement. Using raccoons (Procyon lotor (L., 1758)) and white-footed mice (Peromyscus leucopus (Rafinesque, 1818)) as focal species, we used an experimental framework to evaluate the hypothesis that generalist mesopredators limit small-mammal abundance in landscapes that have been significantly altered by human land use. Both parametric and nonparametric analyses indicated that populations of white-footed mice exhibited a significant increase (32%) in density where raccoon abundance was reduced when compared with control populations. Our study highlights an important role that superabundant mesopredators can play in ecosystems through the limitation of secondary prey populations. This research suggests that further investigation of the trophic dynamics of agricultural ecosystems is critical if we are to elucidate the fundamental ecological mechanisms associated with the persistence of species in disturbed environments.

Résumé : Une conséquence de la réduction et de la fragmentation subséquente des habitats indigènes est la perte ou la réduction sévère des populations de prédateurs spécialisés dans ces écosystèmes modifiés, ce qui provoque une « libération » des prédateurs généralistes. Les aspects démographiques des populations de petits rongeurs, particulièrement les cycles de densité causés par les prédateurs, ont été très bien étudiés. Cependant, la majorité des études de la dynamique prédateur– proie ont été réalisées dans des écosystèmes relativement peu perturbés, alors qu’il existe moins de données sur les régions qui ont été fortement modifiées par l’établissement humain. Utilisant les ratons laveurs (Procyon lotor (L., 1758)) et les souris à pieds blancs (Peromiscus leucopus (Rafinesque, 1818)) comme espèces cibles, nous employons un cadre expérimental pour évaluer l’hypothèse selon laquelle les mésoprédateurs généralistes limitent l’abondance des petits mammifères dans les paysages qui ont été significativement altérés par l’utilisation des terres par les humains. Des analyses paramétriques et non paramétriques indiquent toutes deux que les populations de souris à pieds blancs connaissent une augmentation significative (32 %) de densité lorsque l’abondance des ratons laveurs est réduite par rapport aux populations témoins. Notre étude souligne le rôle important que les mésoprédateurs en surabondance peuvent jouer dans les écosystèmes en limitant les populations de proies secondaires. Notre recherche indique qu’une étude plus poussée de la dynamique trophique des écosystèmes agricoles est essentielle pour pouvoir élucider les mécanismes écologiques fondamentaux associés à la persistance des espèces dans les environnements perturbés.

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