Modern Languages and Literatures, Department of

 

Date of this Version

3-2020

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Citation

20th & 21st Century French and Francophone Studies International Colloquium, University of Nebraska-Lincoln, March 26-28, 2020. https://digitalcommons.unl.edu/ffsc2020/

doi: 10.32873/unl.dc.ffsc.06

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Copyright © 2020 Brigitte Tsobgny

Abstract

Être un enfant du Sahara, est-ce seulement être capable d’escalader pieds nus les barkhanes brûlantes ? Dans Ce que le mirage doit à l’oasis, Yasmina Khadra invite le lecteur à découvrir son Sahara natal à travers différents personnages. Pour les uns, le Sahara c’est l’ennui, le silence, l’immobilité. Pour d’autres, c’est un lieu d’inspiration, de méditation, de prières ou d’apaisement. Pour d’autres encore, c’est un terrain vague juste bon pour les courses automobiles ou des essais nucléaires. Les narcissiques y voient une terre de conquête, les jihadistes ont fait de ses grottes des repaires d’assassins. La culture ou l’époque peuvent-elle expliquer ces différences ? Peut-on les attribuer à une interaction forte entre l’homme et la terre? Ce sont les questions auxquelles je vais répondre dans cette présentation en analysant les rapports au corps, au temps et à l’environnement des personnages de Ce que le mirage doit à l’oasis, nés ou de passage au Sahara. Cela revient dans un premier temps à montrer comment le désert agit sur ses enfants naturels, dans un deuxième temps comment il pénètre dans l’esprit et le corps des enfants venus d’ailleurs, les transforme avant de les adopter.

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