U.S. Department of Agriculture: Animal and Plant Health Inspection Service

 

Date of this Version

2018

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Can. J. Zool. 96: 497–504 (2018)

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Copyright Byerly et al.

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dx.doi.org/10.1139/cjz-2017-0246

Abstract

Range expansions by generalists can alter communities and introduce competitive pressures on native species. In the Great Basin Desert, USA, coyotes (Canis latrans Say, 1823) have colonized and are now sympatric with native kit foxes (Vulpes macrotis Merriam, 1888). Since both species have similar diets, dietary partitioning may facilitate coexistence.Weanalyzed coyote and kit fox diets, then compared our results to an earlier study. Because populations are dynamic, we expected that decreases in prey or increases in predator abundance could alter dietary patterns. We found no significant changes in population-level prey diversity for kit foxes or coyotes, but found high levels of dietary overlap between species. We did detect a significant decrease in the relative importance of leporids (family Leporidae) in the diets of both canids, but they remained important for coyotes. The relative importance of small mammals was greater for kit foxes than coyotes, but their importance had not changed significantly over time. We detected significant declines in prey diversity per sample (scat-level dietary diversity) for both canids, suggesting that during a foraging event, individuals may encounter less diverse prey now than historically. These findings suggested that kit foxes and coyotes were not limited by prey, despite high dietary overlap.

L’expansion des aires de répartition de généralistes peut modifier des communautés et introduire des pressions concurrentielles sur les espèces indigènes. Les coyotes (Canis latrans Say, 1823) ont colonisé le désert du Grand Bassin (États-Unis) et y vivent maintenant en sympatrie avec les renards nains (Vulpes macrotis Merriam, 1888) indigènes. Comme les deux espèces ont des régimes alimentaires semblables, le partage différentiel des ressources alimentaires pourrait faciliter leur coexistence. Nous avons analysé les régimes alimentaires de coyotes et de renards nains, puis comparé les résultats à ceux d’une étude antérieure. Parce que les populations sont dynamiques, nous nous attendions à ce que des baisses de l’abondance de proies ou des augmentations de l’abondance de prédateurs puissent modifier les habitudes alimentaires. Nous n’avons décelé aucun changement significatif de la diversité des proies au niveau de la population pour les renards nains ou les coyotes, mais avons noté des degrés élevés de chevauchement des régimes alimentaires des deux espèces. Nous avons toutefois détecté une baisse significative de l’importance relative des léporides (famille des léporidés) dans l’alimentation des deux canidés, même si ces proies demeuraient importantes pour les coyotes. L’importance relative des petits mammifères était plus grande chez les renards nains que chez les coyotes, mais leur importance n’a pas changé significativement avec le temps. Nous avons décelé des baisses significatives de la diversité des proies par échantillon (diversité des aliments dans les excréments) pour les deux canidés, ce qui indiquerait que, durant les épisodes d’approvisionnement, les individus pourraient trouver une moins grande diversité de proies que par le passé. Ces constatations donnent à penser que les renards nains et les coyotes ne sont pas limités par les proies, malgré l’important chevauchement de leurs régimes alimentaires. [Traduit par la Rédaction]

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