Parasitology, Harold W. Manter Laboratory of

 

Date of this Version

1995

Citation

Canadian Journal of Zoology (1995) 73: 45-57.

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U.S. government work.

Abstract

Species of Anophryocephalus are host-specific parasites of pinnipeds in the Holarctic. Phylogenetic analysis of 7 species postulates A. anophrys as the basal taxon and A. inuitorum as basal to A. skrjabini; A. arcticensis is basal to A. nunivakensis and A. eumetopii + A. ochotensis (single tree; consistency index = 74.4%; homoplasy slope ratio = 36.45%). Evaluation of host and geographic distributions postulates ringed seals of the Atlantic-Arctic as ancestral hosts, and the Arctic basin as a paraphyletic area with respect to the North Pacific. Cospeciation within this assemblage was dependent on intense isolation of small effective populations of definitive hosts during the late Tertiary and Pleistocene glacial stages. Rapid modes of parasite speciation, compatible with microallopatry and peripheral isolation, appear to have been associated with isolation of pinniped populations in refugial habitats of the Arctic basin and Beringia. The biogeography of host -parasite assemblages among pinnipeds and Alcidae (Charadriiformes) during the Pliocene and Quaternary contrasts in part with the history elucidated for some free-living invertebrate taxa in the Arctic basin.

French abstract:

Les Anophryocephalus sont des parasites spécifiques à certaines espèces de pinnipèdes dans la région holarctique. L’analyse phylogénétique de sept espèces indique qu’A. anophrys est probablement le taxon ancestral et qu’A. inuitorum est un taxon ancestral d’A. skrjabini; A. arcticensis est un taxon ancestral d’A. nunivakensis et d’A. eumetopii + A. ochotensis (arbre unique; indice de compatibilité, CI = 74,4%; coefficient d’homoplasie, HSR = 36,45 %). L’étude des hôtes et de leurs répartitions géographiques indique que les Phoques annelés de l’Atlantique—Arctique sont les hôtes ancestraux et que le bassin de l’Arctique constitue probablement la région paraphylétique par rapport au Pacifique Nord. La cospéciation au sein de cette association résulte de l’isolement important de petites populations productives des hôtes terminaux au cours des époques glaciaires de la fin du Tertiaire et du Pleistocène. La spéciation rapide des parasites, phénomène compatible avec les hypothèses de la microallopatrie et de l'isolement périphérique, a probablement résulté de l’isolement de populations de pinnipèdes dans des refuges du bassin de l’Arctique et de la Béringie. La biogéographic des associations hôtes-parasites chez les pinnipèdes et chez les Alcidae (Charadriiformes) au cours du Pliocène et du Quarternaire, contredit partiellement l’histoire évolutive de certains taxons d’invertébrés non parasites qui vivent dans le basin de l’Arctique.

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