Parasitology, Harold W. Manter Laboratory of

 

Date of this Version

1986

Citation

Annales de parasitologie humaine et comparée (1986) 61(3): 199-214

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Abstract

Four species of acanthocephalans are reported from seabirds, nototheniid fishes and gammaridean amphipods in the western Antarctic. Corynosoma hamanni (von Linstow, 1892) was found in Phalacrocorax atriceps King, Chionis alba (Gmelin), Larus dominicanus Lichtenstein, and Catharacta lonnbergi (Mathews). The complete life cycle of this acanthocephalan was elucidated: cysticanths develop in the haemocoel of a gammaridean amphipod, Pontogeneiella sp. of the family Eusiridae and presumably, following ingestion of parasitized amphipods, encyst in the body cavity of Antarctic fishes of several species. Corynosoma singularis Skriabin and Nikol’skii, 1971 was found only in P. atriceps. Corynosoma bullosum (von Linstow, 1892) occurred in both P. atriceps and Pygoscelis papua (Forster). Neither of these species of Corynosoma had previously been reported from avian hosts. Corynosoma shackletoni Zdzitowiecki, 1978 was recorded only as a parasite of P. papua. The first known gravid females of this species were found during this study, indicating that C. shackletoni is a typical parasite of avian, rather than mammalian, final hosts. It is the first acanthocephalan known to typically occur in an avian definitive host in Antarctica. The host-distribution of Corynosoma spp. in birds suggested that these parasites were being acquired from piscine or possibly amphipod prey, generally in nearshore situations. Seabirds representing the zooplanktivore feeding guild were not infected. This indicates that pelagic foodwebs, and other trophic pathways in which Euphausia superba Dana is a dominant prey organism, are probably not involved in the life cycles of Corynosoma spp. The host and geographic distributions of Corynosoma in piscine, avian, and mammalian hosts suggested that oceanographic factors, particularly the Antartic Convergence, could limit the ranges for some species of parasites. Host-parasite coevolution appears to have had an important influence on the species composition of the acanthocephalan fauna of seabirds and marine mammals in Antarctica.

Résumé

Quatre espèces d’Acanthocéphales sont signalése chez des Oiseaux de mer, des Poissons (Nototheniidae) et des Amphipodes (Gammarides) de l’Antarctique occidental. Corynosoma hamanni (von Linstow, 1892) a été trouvé chez Phalacrocorax atriceps King, Chionis alba (Gmelin), Larus dominicanus Lichtenstein, et Catharacta lonnbergi (Mathews). Le cycle biologique de cet Acanthocéphale a été élucidé: les cysticanthes se développent dans l’hémocèle d’un Gammaride, Pontogeneiella sp. (Eusiridae), et vraisemblablement, à la suite de l’ingestion d’Amphipodes parasités, s’enkystent dans la cavité générale de plusieurs espèces de Poissons antarctiques. Corynosoma singularis Skriabin et Nikol’skii est trouvé seulement chez P. atriceps. Corynosoma bullosum (von Linstow, 1892) est présent à la fois chez P. atriceps et Pygoscelis papua (Forster). Aucune de ces espèces de Corynosoma n’avait été trouvée auparavant chez des Oiseaux. Corynosoma shackleloni Zdzitowiecki, 1978 est signalée seulement comme parasite de P. papua. Les femelles gravides de cette espèce sont trouvées pour la première fois, ce qui indique que C. shackletoni est un parasite typique d’Oiseaux plutôt que de Mammifères. C’est le premier Acanthocéphale connu ayant un Oiseau comme hôte définitif dans la faune antarctique. Le spectre d’hôtes de Corynosoma spp. chez des Oiseaux marins suggère que ces parasites ont été acquis à partir de l’ingestion d’une proie (Poisson ou peut-être Amphipode), généralement dans des sites proches du rivage. Les Oiseaux marins dont la nourriture est à base de zooplancton ne sont pas infestés. Ceci indique que les chaînes alimentaires pélagiques et autres modes trophiques dans lesquels domine Euphausia superba Dana n’interviennent pas dans le cycle biologique de Corynosoma spp. L’hôte et la distribution géographique de Corynosoma chez des Poissons, des Oiseaux et des Mammifères suggèrent que les facteurs océanographiques, en particulier la Convergence Antarctique, pourraient limiter la zone de répartition de certains de ces parasites. La co-evolution de l’hôte et du parasite semble avoir eu une influence importante sur la composition de la faune des espèces d’Acanthocéphales des Oiseaux marins et des Mammifères marins dans l’Antarctique.

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