US Geological Survey

 

Date of this Version

1999

Citation

Can. J. Zool. 77: 1128–1135 (1999)

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Abstract

We examined the seasonal migration and home-range dynamics of a multigeneration white-tailed deer (Odocoileus virginianus) matriline comprising six females from four generations spanning a 20-year period in northeastern Minnesota. All, from the matriarch to her great-granddaughter, migrated to the same summer and winter ranges, the longest individual record being 14.5 years. Three maternal females concurrently occupied exclusive fawning sites within their ancestral matriarch’s summer range, while two nonmaternal females explored new areas and ranged near their mothers. One great-granddaughter expanded her summer range 1 km beyond the matriarch’s summer range while essentially vacating half of her ancestors’ range and becoming nonmigratory the last 4 years of her life. These data indicate that individual movements of matriline members can potentially expand their ranges beyond the areas occupied by their ancestors through a slow process of small incremental changes. This suggests that the rapid extension of deer range in eastern North America resulted from natal dispersal by yearling deer rather than from the type of home-range expansion reported here.

Nous avons étudié la migration saisonnière et la dynamique des déplacements dans les domaines au sein d’une lignée maternelle de plusieurs générations de Cerfs de Virginie (Odocoileus virginianus), lignée composée de six femelles de quatre générations recouvrant une période de 20 ans dans le nord-est du Minnesota. De l’aïeule à son arrière-petite-fille, toutes les femelles occupaient les mêmes domaines d’été et d’hiver, le record d’occupation atteignant 14,5 ans. Trois femelles mères occupaient en même temps des sites de mise-bas exclusifs à l’intérieur du domaine ancestral d’été, alors que deux femelles non mères ont exploré de nouvelles régions et occupaient des domaines voisins de ceux de leurs mères. Une arrière-petite-fille a étendu son domaine d’été de 1 km au-delà de celui de son aïeule, évacuant la moitié du domaine ancestral, et a cessé de migrer au cours des 4 dernières années de sa vie. Ces données indiquent que les déplacements des femelles d’une lignée maternelle peuvent éventuellement agrandir les domaines audelà des limites du domaine de leurs ancêtres, mais très lentement et par petites augmentations seulement. Il semble donc que l’expansion rapide de la répartition du Cerf de Virginie observée en Amérique du Nord résulte de la dispersion des jeunes de l’année à la naissance plutôt que du type d’expansion de domaine tel que décrit ici.

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